Avant-goût.

Bonjour à toi blogeur intrépide ou blogeuse si tu es une personne de type féminin. Intrépide oui, car tu as su contourner la limite d'âge avec un contenu exclusivement reservé aux adultes et c'est bien (ou mal si tu n'es pas un adulte).

Maintenant ouvre grand tes écoutilles car je vais te conter l'histoire du crew ou du groupe si tu n'es pas bilingue.

C'est grâce à cet homme, né dans les vertes contrés de Bretagne, elevé par une mère bretonne et un père juif dans la plus pur tradition bretonne et juive.


Après son baptême de l'eau bretonne (-34° le 23 août) et sa circonsion prématuré qu'Edgard prend conscience du sens de la vie et se met à la guitare, car comme il se plait à le répeter "y'a pas qu'les gitans qu'on le droit de gratter sur une luthe de cette qualité".


L'apprentissage de la 6 cordes en poches, il se décide à une carrière artistique, tout comme sa mère, peintre en batiment.

Trève de bavardages, soyons bref et net comme durant l'opération de ce pauvre enfant du Tibet, Edgard aime les plantes vertes, les ballades en forêt et manger du porc.

Lui, c'est tonton fend-la-bise, comme on se plait à l'apeller dans le métier, grand amateur de fromage de chèvre (attention, pas celui qu'on trouve dans les grandes surfaces, Maxime va le chercher à la chèvre même), il se plait à nous raconter les soirs d'été comment il a échapper au dahut.

Toujours une blague carambar dans la poche de sa veste en jean Kappa, Maxime en a fait tomber plus d'une : Carla Bruni, Vanessa Paradis et même Ginette Tison sont passés dans les bras de ce loveur, mais à l'évidence, il n'aime pas parler de ses anciennes conquêtes : "J'avais 8 ans, c'est du passé, tu me passes le sel s'il te plait ?".

L'oeil assassin, le vélo dans les startings-blocks, Maxime est un compétiteur, il jubile quand McGyver ne trouve pas la solution avant lui, lecteur de sciences et vie (junior), il sait comment désamorçer une bombe avec un billet de 100 € au monopoly "Edition de Montcuq", c'est un professionel, mesdemoiselles, sachez à quoi vous en tenir.

Cette histoire, c'est la mienne, né en 1984, j'ai toujours une relation tendue avec mon père, tantot martinet, tantot calins, je ne savais pas sur quel pied danser, alors on m'en à couper un.

Cette photo est la dernière avant l'accident qui me couta une jambe.

Ma mère, n'en parlons pas, morte dans un accident domestique dans lequel était impliqué un aspirateur et une tasse de café "I <3>

Ma modestie et ma timidité m'empêche de m'étaler sur le drame de ma vie.

Appelez moi, Mustard Professor.

C'est en trombe que débarque le jeune Eliott, dans mon domicile de Beauvais, une roulé pall mall à la main, il me signale la disparition de ses lunettes de soleil du Carrefour Market de Brétigny-les-Moulineaux.

"Mais non gros béta, elles sont sur ta tête" lui dit insouciemment Marie-Chantal, ma femme de ménage franco-belge.

C'est à ce moment que le brave dans un éclat qui fit frissoner la communauté Bovine de Beauvais, qu'Eliott rit de toutes ses forçes et s'exclama : "Dieu te regarde gitâne !"

Ce jour là je perdiS une femme de ménage mais j'avais gagné un ami.

Et quel ami.

Après nos péripéties cubaines où il perdit l'usage de son orteil gauche, un soir, dans un champ de tomates, il s'exclama : "Tu sais dans la vie il y a les requins, et les dauphins, moi je suis plutot dauphin, mais de toute façon, on est tous des pédés en puissance."

Je devais avoir trop de jus de goyave dans les veines, car je ne compris pas sur le coup, mais quoi qu'il en soit, je sais qu'il est un chic garçon.