Décrivons l'indécrivable

Ô lecteur attendant ta sainte bifle littéraire chaque soir quand tu tapes les sublimes initiales "lMMD" dans ton éxécrable navigateur. Toi qui attends de rire en oubliant ta vie de merde, car tout ce que tu as dans la vie c'est un vélo, une copine allemande (et juive, par dessus le marché), un paquet de roulé Rasta ou une fille qui s'égosille a ta vue, nous sommes tes sauveurs.

Et tu as bien raison de nous considérer comme tel, car nous sommes des Jésus modernes, excepté pour Gomi Fresheur, car sa mère n'est pas vierge, ni sainte.

Tu attends donc ton article le soir comme un camé attends son intra (ou comme un autre attend sa meth qu'il tapera dans son salon, la salle où il fait des puzzles avec sa sainte maman).

Quand tu vois le nom de l'article, au hasard, "Comment j'ai tué le chien de la tante du père de mon poney", tu jubiles, ta cyprine coule déjà dans ta petite culotte de vile cochonne perverti par le sexe.

Ca y est, tu lis les premières lignes, tu suintes, l'excitation se dégage de ton corps, tu pourrais avoir un orgasme littéraire à la lecture de nos proses si parfaites que Victor Hugo lui même s'agenouillerait devant nous baisserait notre délicat pantalon et ferait des va et biens avec la bouche qui a réciter nombres de poèmes devant des amphitéâtres bondés de monde pour des lectures rocambolesques, ce même Hugo nous suçerait avidement la bite, croyant pouvoir pomper le génie qui nous ha-bite.

La fin arrive déjà, tu es en sueur, tu bois une gorgée de whisky, tu t'allumes une malboro, tu jouis, tu ne t'en rends pas compte mais tu es nue, sans le savoir tu as reveillé tout ton quartier tellement tu gueulais en riant jouissant et pleurant devant nos fables.

Je t'ai perçer à jour, tu nous aimes, hein ?

LA MODESTIE EST DE MISE CHEZ NOUS ! EH OUAIS !